Lots of fixes by Jerome Ferrari

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gpoirier 2006-09-27 16:21:30 +00:00
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commit 82a00f067a
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@ -4,19 +4,19 @@
<title>L'encodage avec <application>MEncoder</application></title>
<sect1 id="menc-feat-dvd-mpeg4">
<title>Créer un rip MPEG-4 (&quot;DivX&quot;) de haute qualité à partir d'un DVD</title>
<title>Faire un MPEG-4 (&quot;DivX&quot;) de bonne qualité à partir d'un DVD</title>
<para>
Une question fréquemment posée est "Comment faire le meilleur rip DVD possible ?
Une autre question est "Comment dois-je faire pour avoir un rip de la meilleure
qualité possible ?" Peu importe la taille du fichier, je veux simplement la
meilleure qualité."
Il est fréquemment demandé:"Comment puis-je recopier un DVD avec la meilleure
qualité possible pour une taille donnée ?". Ou encore:"Comment puis-je recopier
un DVD sur mon disque dur avec la meilleure qualité possible ? je m'en fiche de
la taille du ficher, je veux la meilleure qualité?"
</para>
<para>
Cette question est peut être un peu mal posée. Après tout, si vous ne vous
Cette dernière question est peut-être un peu mal posée. Après tout, si vous ne vous
souciez pas de la taille du fichier, pourquoi ne pas simplement copier le
flux MPEG-2 du DVD entier ? Bien sûr, votre AVI finira par faire 5Go, mais
flux MPEG-2 du DVD entier ? Bien sûr, votre AVI finira par faire 5Gb, mais
si vous voulez la meilleure qualité et ne vous souciez pas de la taille,
ceci est probablement votre meilleure option.
</para>
@ -28,24 +28,25 @@
</para>
<para>
Il est difficile de proposer une recette sur la façon de créer des rips DVD
de très haute qualité. Il y a de nombreux facteurs à prendre en compte, et vous
devriez comprendre ces détails, ou vous serez déçus par les résultats. Ci-dessous
Il est difficile de proposer une recette sur la façon de créer des MPEG-4
de très haute qualité à partir de DVD. Il y a plusieurs facteurs à prendre en compte, et vous
devriez comprendre ces détails ou vous serez déçus par les résultats. Ci-dessous
nous allons examiner quelques-uns de ces problèmes, et voir un exemple. Nous
supposerons que vous utilisez <systemitem class="library">libavcodec</systemitem> pour encoder
la vidéo, bien que cet exemple théorique s'applique également à d'autres codecs.
la vidéo, bien que la théorie s'applique également à d'autres codecs.
</para>
<para>
Si cela vous semble un peu trop pour vous, vous devriez utiliser une des
interfaces graphiques listées dans <ulink url="http://mplayerhq.hu/homepage/design7/projects.html#mencoder_frontends">Section
MEncoder</ulink> sur la page de notre projet.
Avec ceci, vous serez suffisamment armé pour produire des rips de bonne qualité sans
trop réfléchir car ces outils utilisent des réglages astucieux à votre place.
Si vous ne vous sentez pas de taille, vous devriez utiliser une des
interfaces graphiques listées sur la page de notre projet dans
<ulink url="http://mplayerhq.hu/homepage/design7/projects.html#mencoder_frontends">Section
MEncoder</ulink>.
Ainsi, vous devriez être capable de faire de encodages de DVD de haute qualité
sans trop réfléchir, ces outils sont faits pour prendre les bonnes décisions à votre place.
</para>
<sect2 id="menc-feat-dvd-mpeg4-preparing-encode">
<title>Préparation à l'encodage : identification des sources, du matériel et du framerate</title>
<title>Préparer l'encodage : identifier le matériel source et le nombre d'images par secondes</title>
<para>
Avant même de penser à encoder un film, il est nécessaire de passer par quelques étapes
préliminaires.
@ -53,232 +54,229 @@
<para>
La première et plus importante étape avant l'encodage sera la détermination du
type de contenu utilisé. Si la source physique provient d'un DVD ou bien d'un
média de diffusion comme la télé par câble ou le satellite, elle sera stockée
sous deux formats : NTSC pour l'Amérique du nord et le Japon, et PAL pour
l'Europe et les autres pays...
C'est important de la prendre en compte ce paramètre: ceci est juste le format
de présentation à la télévision, ce n'est en <emphasis role="bold">aucun</emphasis>
cas le format original du film.
type de contenu utilisé. Si votre matériel source provient d'un DVD ou de la télévision
hertzienne/câble/satellite, il sera stocké sous l'un de ces 2 formats :
NTSC pour l'Amérique du nord et le Japon, et PAL pour l'Europe, etc.
Il est important de réaliser que ceci est uniuement le formatage pour
être passé sur une télévision et cela ne correspond souvent pas au format original du film.
L'expérience montre que le NTSC est bien plus dur à encoder car il y a plus
d'élément d'identification dans la source.
Afin de produire l'encodage désiré, vous devez connaître le format original.
Négliger cette étape aura pour conséquence des résultats hasardeux, des artefacts
bizarroïdes, des trames en double ou ignorées.
En plus d'avoir des résultats bizarres, le rendu global risque d'en souffrir avec une
qualité médiocre par unité du bitrate.
d'éléments à identifier dans la source.
Afin de produire un encodage acceptable, vous devez connaître le format original.
Négliger cette étape créera divers défauts dans votre encodage, dont de hideux effets
de peigne et des images dupliquées ou même perdues. De plus, ces artefacts
sont mauvais pour l'efficacité d'encodage : vous obtiendriez une moins bonne qualité
pour le même débit.
</para>
<sect3 id="menc-feat-dvd-mpeg4-preparing-encode-fps">
<title>Identification du framerate de la source</title>
<title>Identification du nombre d'images par seconde de la source</title>
<para>
Voici une liste de types de sources matérielles, il est possible que vous
trouviez la vôtre avec ces propriétés :
Voici une liste de types de matériel source courants, où vous devriez les trouver et
leurs propriétés :
</para>
<itemizedlist>
<listitem><para>
<emphasis role="bold">Film standard</emphasis>: produit pour une diffusion
cinématographique avec 24 images par secondes (fps).
cinématographique en 24 images par secondes.
</para></listitem>
<listitem><para>
<emphasis role="bold">Vidéo PAL</emphasis>: Enregistré par une caméra à 50 trames
par secondes. Une trame est, par exemple, l'ensemble des lignes paires ou des lignes impaires d'une image.
La télévision a été créée pour afficher l'image de cette manière (en fait une version bas de gamme
de compression analogique).
<emphasis role="bold">Vidéo PAL</emphasis>: Enregistrée par une caméra à 50 trames
par secondes. Une trame consiste en l'ensemble des lignes paires (ou impaires) d'une image.
La télévision a été créée de façon à afficher alternativement l'une ou l'autre de ces trames
créant ainsi une forme de compression analogique bon marché.
L'oeil humain est censé compenser cette alternance de trames mais dès lors que vous
comprenez ce fonctionnement, vous ne regarderez plus la télévision de la même façon.
Deux trames ne font <emphasis role="bold">pas</emphasis> une image complète, car elles
sont capturées avec un décalage de 1/50e de seconde, et donc, elles ne s'alignent pas
parfaitement sauf s'il y a du mouvement
comprenez l'entrelacement, vous apprendrez à le voir aur la télévision et vous ne la regarderez
plus de la même façon. Deux trames ne font <emphasis role="bold">pas</emphasis> une image
complète, car elles sont capturées avec un décalage d'1/50e de seconde et donc, à moins
qu'il n'y ait pas de mouvement, elles ne s'alignent pas parfaitement.
</para></listitem>
<listitem><para>
<emphasis role="bold">Vidéo NTSC</emphasis> : Enregistré par une caméra à
60000/1001 trames par secondes, ou 60 trames par secondes dans l'ère noir/blanc.
A part cela, c'est similaire au PAL.
A part cela, similaire au PAL.
</para></listitem>
<listitem><para>
<emphasis role="bold">Animation</emphasis>: Habituellement dessiné pour du 24fps,
mais on peut en trouver de toute sorte.
<emphasis role="bold">Dessins animés</emphasis>: Habituellement dessiné en 24 images par secondes,
peut exister en mélange de variés nombre d'images par secondes.
</para></listitem>
<listitem><para>
<emphasis role="bold">Animation Graphique, Effets Spéciaux</emphasis>: il est
possible d'en trouver avec n'importe quel framerate, mais en général, le NTSC utilise 24fps et 30fps, le PAL utilise plutôt
25fps.
<emphasis role="bold">Infographie</emphasis>: peut être de
n'importe quel nombre d'images par secondes mais certains sont plus communs que d'autres;
24 et 30 sont typiques du NTSC et 25 du PAL.
</para></listitem>
<listitem><para>
<emphasis role="bold">Vieux films</emphasis>: le framerate est généralement plus
bas.
<emphasis role="bold">Vieux films</emphasis>: nombre d'images par secondes généralement
plus bas.
</para></listitem>
</itemizedlist>
</sect3>
<sect3 id="menc-feat-dvd-mpeg4-preparing-encode-material">
<title>Identification de la source matérielle</title>
<title>Identification du matériel source</title>
<para>
(?)Les films composés de trames sont dits 'progressive',
alors que ceux composés de champs indépendant sont appelés
soit entrelacés soit vidéo - ce dernier terme est plutôt ambigu.
Les films composés d'images entières sont dits progressifs,
alors que ceux composés de trames indépendantes sont appelés
soit entrelacés soit vidéo - bien que ce dernier terme soit plutôt ambigu.
</para>
<para>
Pour compliquer le tout, certains films utilisent un mélange de plusieurs des
techniques vues ci-dessus.
Pour compliquer le tout, certains films sont un mélange des 2.
</para>
<para>
La distinction la plus importante qui doit être faire entre ces formats
est que certains utilisent les trames alors que d'autres, les champs.
<emphasis role="bold">Même si</emphasis> un film a été préparé pour être projeté
sur une télévision (DVDs inclus), il est converti dans un format basé sur des champs.
Les nombreuses méthodes peuvent être rassemblées sous le terme de redimensionnement comme
l'infâme NTSC "3:2 telecine" qui en est une variété.
Sauf si l'oeuvre originale est basée sur des champs (et avec le même fieldrate),
le format d'image obtenu sera différent de celui d'origine.
La distinction la plus importante qui doit être faite entre ces formats
est que certains utilisent des images entières alors que d'autres, des trames.
Avant d'être visionnable sur un téléviseur, tout film (DVD inclus) doit être converti dans un
format basé sur des trames. Les diverses méthodes par lesquelles ceci peut être fait
peuvent être rassemblées sous le terme anglais "pulldown", parmi lesquels l'infâme
NTSC "3:2 telecine" en est une variété.
A moins que la vidéo source ne soit déjà basée sur des trames (au bon nombre par seconde),
vous devez transformer le film dans un format autre que celui d'origine.
</para>
<itemizedlist>
<title>Plusieurs variétés communes de redimensionnement :</title>
<title>Plusieurs variétés communes de pulldown :</title>
<listitem><para>
<emphasis role="bold">Redimensionnement PAL 2:2 </emphasis>: Le meilleur de tous.
Chaque image est affichée pendant la durée de deux trames, par extraction des lignes
<emphasis role="bold">Pulldown PAL 2:2 </emphasis>: Le plus joli de tous.
Chaque image est affichée pour la durée de deux trames par extraction des lignes
paires et impaires, puis en les affichant par alternance.
Si l'original est à 24 images par secondes, ce redimensionnement augmentera la vitesse
du film de 4%.
Si l'original est à 24 images par secondes, ce procédé accélère le film de 4%.
</para></listitem>
<listitem><para>
<emphasis role="bold">Redimensionnement PAL 2:2:2:2:2:2:2:2:2:2:2:3</emphasis>:
La douzième image est affichée pendant la durée de 3 frames au lieu de deux. Cela
permet d'éviter le problème de l'accélération de 4% mais rend le processus trés
difficile à inverser.
Cette technique est généralement utilisée dans les productions musicales où
l'accélération de 4% endommagerait sérieusement la qualité musicale.
<emphasis role="bold">pulldown PAL 2:2:2:2:2:2:2:2:2:2:2:3</emphasis>:
Toutes les 12 images sont affichées pour la durée de 3 trames au lieu de deux. Cela
permet d'éviter le problème de l'accélération de 4% mais rend le processus bien plus
difficile à inverser. Cette technique est généralement utilisée dans les productions
musicales où l'accélération de 4% endommagerait sérieusement la qualité musicale.
</para></listitem>
<listitem><para>
<emphasis role="bold">Télécine NTSC 3:2</emphasis>: Les images sont alternativement
affichées pendant une durée de 3 ou 2 frames. Cela provoque un redimensionnement de 2,5 fois le
ratio original. Le résultat est très légèrement ralenti de 60 frames par secondes à 60000/1001
frames par seconde pour maintenir le fieldrate NTSC
<emphasis role="bold">Téléciné NTSC 3:2</emphasis>: Les images sont alternativement
affichées pendant une durée de 3 ou 2 trames. Cela donne un nombre de trames par seconde
de 2,5 fois le nombre d'images par seconde de l'original.
Le résultat est aussi très légèrement ralenti de 60 trames par secondes à 60000/1001
trames par seconde pour maintenir la vitesse d'affichage NTSC.
</para></listitem>
<listitem><para>
<emphasis role="bold">Redimensionnement NTSC 2:2</emphasis>: Utilisé pour le NTSC avec une
source en 30fps. Le rendu est correct, similaire au redimensionnement PAL 2:2
<emphasis role="bold">Pulldown NTSC 2:2</emphasis>: Utilisé pour montré
du 30 images par secondes sur du NTSC. Joli, comme le pulldown PAL 2:2.
</para></listitem>
</itemizedlist>
<para>
Il y aussi d'autres manières de convertir des vidéos NTSC et PAL
mais ce sujet s'éloigne des limites de ce guide.
Si vous désirez encoder un film par exemple, le mieux reste de trouver
une copie de l'original.
La conversion entre ces deux formats est hautement destructrice et il n'est
pas possible de l'inverser proprement, donc l'encodage sera d'autant plus
mauvais s'il est fait à partir d'une source déjà convertie.
Il y aussi des méthodes de conversion entre vidéos NTSC et PAL
mais cela sort du cadre de ce guide.
Au cas où vous rencontriez un film au format NTSC ou PAL et vouliez l'encodez,
le mieux serait de trouver une copie du film dans le format original.
La conversion entre ces deux formats est hautement destructrice et ne peut
être inversee proprement, votre encodage en souffrirait grandement s'il était
fait à partir d'une source déja convertie (en NTSC ou PAL).
</para>
<para>
Quand des vidéos sont stockées sur un DVD, des groupes de trames
consécutives sont rassemblées en une image, même si elles ne sont pas censées
Quand des vidéos sont stockées sur un DVD, les paires de trames
consécutives sont rassemblées en une image même si elles ne sont pas censées
être affichées au même moment.
Le standard MPEG-2 utilisé dans les DVDs et la télévision numérique fournit
un moyen d'encoder les images originales progressivement et de stocker le
nombre de trames pour chaque image qui devra être affiché avant cette
image.
Si cette méthode est utilisée, on dit que le film est "soft-telecined"
("contenu progressif"), car le processus de rendu est
appliqué directement par le lecteur DVD et non pas en dégradant le film.
Ce cas est de loin le mieux car il peut être tout aussi bien inversé
(en fait, non pris en compte) par l'encodeur puisqu'il préserve la qualité maximale.
Malgré cela, beaucoup de DVD et d'émissions studios diffusées n'utilisent pas
des techniques d'encodage propres mais plutôt des films "hard telecine" ("contenu brut")
dans lesquels les trames sont dupliquées puis encodées en MPEG-2.
un moyen à la fois d'encoder les images progressives originales et de stocker le
numéro des trames auxquelles une image doit petre montrée dans l'en-tête de cette image.
Si cette méthode est utilisée, on dit que le film est "soft-téléciné"
puisque le procédé impose uniquement au lecteur DVD d'appliquer le pulldown sur le film
plutôt que d'altérer le film lui-même.
Ce cas est de loin préférable puisqu'il peut être facilement inversé
(en fait, ignoré) par l'encodeur et puisqu'il préserve la qualité au maximum.
Malgré cela, beaucoup de studios de production de DVD et d'émission n'utilisent pas
les techniques d'encodage correctes, au lieu de cela, elles produisent des films en "hard telecine"
dans lesquels des trames sont dupliquées dans l'encodage MPEG-2.
</para>
<para>
Les étapes pour gérer correctement ce genre de cas seront évoquées <link
linkend="menc-feat-telecine">plus tard dans ce guide</link>.
Pour l'instant, nous allons vous donner quelques indices pour définir à quelle
Pour l'instant, nous allons vous donner quelques indications pour définir à quel type
source vous avez à faire :
</para>
<itemizedlist>
<title>Domaine du NTSC:</title>
<title>Régions NTSC:</title>
<listitem><para>
Si <application>MPlayer</application> affiche que le nombre d'image a changer pour
24000/1001 quand vous regardez votre film, et qu'il ne change plus du tout, il est
quasiment certain que c'est un contenu progressif qui a été "soft teleciné".
Si <application>MPlayer</application> affiche que le nombre d'image a changé en
24000/1001 quand vous regardez votre film et qu'il ne change plus après cela, c'est
presque certainement un contenu progressif qui a été "soft téléciné".
</para></listitem>
<listitem><para>
Si <application>MPlayer</application> affiche un nombre d'images alternant
entre 24000/1001 et 30000/1001 et que les bords de l'image affichent des espèces de "peignes", alors
Si <application>MPlayer</application> affiche un nombre d'images par seconde alternant
entre 24000/1001 et 30000/1001 et que vous voyez un effet de peigne par moment, alors
il y a plusieurs possibilités.
Les segments à 24000/1001 fps ont très certainement un contenu progressif,
"soft teleciné" mais les parties 30000/1001 fps ont pu être "hard-telecinées"
depuis un contenu 24000/1001 fps ou 60000/1001 frames par secondes d'une vidéo NTSC.
Utilisez les mêmes conseils que ceux pour les deux cas qui suivent.
Les segments en 24000/1001 images par seconde sont très certainement un contenu progressif,
"soft teleciné" mais les parties en 30000/1001 images par secondes peuvent être soit
un contenu en 24000/1001 images par seconde "hard-telecinées", soit une vidéo NTSC en
60000/1001 trames par seconde.
Utilisez les mêmes conseils que ceux pour les deux cas qui suivent pour savoir lequel.
</para></listitem>
<listitem><para>
Si <application>MPlayer</application> montre un nombre d'images constant et que chacune
des images avec des mouvements semble avoir un "peigne" sur les cotés, alors votre film
est une vidéo NTSC à 60000/1001 images par seconde.
Si <application>MPlayer</application> montre un nombre d'images par seconde constant
et que chacune des images des scènes de mouvement souffre d'un effet de peigne, alors
votre film est une vidéo NTSC à 60000/1001 trames par seconde.
</para></listitem>
<listitem><para>
Si <application>MPlayer</application> montre un nombre d'images constant et que deux
images sur cinq apparaissent avec des "peignes", le film est "hard teleciné" avec un contenu
à 24000/1001fps.
Si <application>MPlayer</application> montre un nombre d'images par seconde constant
et que deux images sur cinq souffrent d'un effet de peigne, votre film est "hard téléciné"
en 24000/1001 images par seconde.
</para></listitem>
</itemizedlist>
<itemizedlist>
<title>Domaine du PAL:</title>
<title>Régions PAL:</title>
<listitem><para>
Si vous ne voyez pas de "peigne" sur les cotés, le film a un redimensionnement 2:2.
Si vous ne voyez jamais d'effet de peigne, le film est en pulldown 2:2.
</para></listitem>
<listitem><para>
Si vous voyez une alternance régulière d'effet "peigne", de pseudo-entrelacement
toutes les demi-secondes, alors le film a subi une réduction 2:2:2:2:2:2:2:2:2:2:2:3.
Si vous voyez un effet de peigne apparaissant et disparaissant
toutes les demi-secondes, alors le film a subi un pulldown 2:2:2:2:2:2:2:2:2:2:2:3.
</para></listitem>
<listitem><para>
Si vous voyez une sorte d'entrelacement constant dans les scènes en mouvement,
le film est en PAL avec 50 trames par secondes.
Si vous voyez toujours un effet de peigne dans les scènes de mouvement,
alors le film est en PAL à 50 trames par secondes.
</para></listitem>
</itemizedlist>
<note><title>Astuce:</title>
<para>
<application>MPlayer</application> peut lire un film très lentement en utilisant
l'option -speed ou en le jouant image par image.
Essayer d'utiliser l'option <option>-speed</option> à 0.2 afin de regarder le film
très doucement ou presser la touche "<keycap>.</keycap>" pour avancer d'une frame
à l'autre et ainsi identifier la "signature" d'un type de redimensionnement si
celui-ci n'est pas visible à vitesse normale.
<application>MPlayer</application> peut ralentir la lecture d'un film en utilisant
l'option <option>-speed</option> ou le jouer image par image.
Essayer <option>-speed 0.2</option> afin de regarder le film
très lentement ou presser la touche "<keycap>.</keycap>" répététivement pour avancer
image par image et ainsi identifier la "signature" du pulldown si
celle-ci n'est pas visible à vitesse normale.
</para>
</note>
</sect3>
</sect2>
<sect2 id="menc-feat-dvd-mpeg4-2pass">
<title>Quantiseur constant contre deux passes</title>
<title>Quantificateur constant contre multipasse</title>
<para>
Il est possible d'encoder votre film suivant une large gamme de qualités.
Les compresseurs vidéos modernes et quelques pre-codec de compression
(antibruit et redimensionnement) permettent d'obtenir un
trés bon rendu pour un film grand écran de 90-110 minutes sur 700Mo.
De plus, la plupart des films longs peuvent approcher un résultat parfait
avec un fichier d'un taille de 1400Mo.
Il est possible d'encoder votre film à de très différentes qualités.
Avec un encodeurs vidéo modernes et quelques compression pré-codec
(antibruit et redimensionnement) il est possible d'obtenir une
trés bonne qualité pour un film grand écran de 90-110 minutes sur 700Mb.
De plus, à part les plus longs, tous les films peuvent être encodés
à une qualité presque parfaite sur 1400Mb.
</para>
<para>
Il y a trois approches possibles pour encoder une vidéo: débit constant
(CBR), quantification constante, et deux passes (ABR, ou débit moyen).
(CBR), quantification constante, et multipasse (ABR (pour average bitrate
ou débit moyen).
</para>
<para>
La complexité des images d'un film et le nombre de bits utilisés pour
cette compression fera varier grandement le résultat d'une scène à l'autre.
Les encodeurs vidéos modernes savent s'ajuster en fonction des besoins par
variation du débit vidéo (bitrate).
Cependant, dans un mode simple comme le CBR, le compresseur ne connaît pas
le besoin en débit vidéo pour les scènes à venir, donc il ne sait pas définir
un bitrate moyen sur la longueur du film.
Les modes avancés actuels, comme le mode 'multi-passes' (plusieurs passages), prennent
en compte les statistiques des passes précédentes pour l'encodage, fixant le
La complexité des images d'un film et donc le nombre de bits requis pour
les compresser peut varier grandement d'une scène à l'autre.
Les encodeurs vidéos modernes peuvent s'ajuster à ces besoins en faisant
varier le débit.
Cependant, dans des modes simples comme le CBR, le compresseur ne connaît
pas le besoin en débit pour les scènes à venir et ne peut donc pas excéder
le débit moyen requis pour de longues portions du film.
Des modes plus avancés, comme l'encodage multipasse peuvent prendre
en compte les statistiques des passes précédentes, ce qui règle le
problème ci-dessus.
</para>
@ -286,106 +284,113 @@
<para>
La plupart des codecs qui supportent la compression ABR supportent seulement deux
passages alors que d'autres comme le <systemitem class="library">x264</systemitem>,
le <systemitem class="library">XviD</systemitem> et <systemitem class="library">libavcodec</systemitem> supportent des
passes multiples qui permettent d'affiner à chaque fois les statistiques (ces améliorations seront cependant négligeables
après la quatrième passe).
Dans cette section, deux passages ou plus peuvent être utilisés indifféremment.
le <systemitem class="library">XviD</systemitem> et le
<systemitem class="library">libavcodec</systemitem> supportent le multipasse
ce qui améliore légèrement la qualité à chaque passe même si ces améliorations
ne sont plus visibles ou mesurables après environ la quatrième passe.
Ainsi, dans cette section, deux passes et multipasse seront utilisés indifféremment.
</para>
</note>
<para>
Dans chacun de ces modes, <systemitem class="library">libavcodec</systemitem>
sépare les trames vidéos en macroblocs de 16x16 pixels et applique ensuite
un quantificateur sur chaque macrobloc. Plus le quantificateur est bas, plus
la qualité est bonne et le débit est gros. La méthode utilisée par
<systemitem class="library">libavcodec</systemitem> pour déterminer quel
quantificateur utiliser varie et est configurable (ceci est une simplification
Dans chacun de ces modes, le codec vidéo (tel que
<systemitem class="library">libavcodec</systemitem>)
sépare les images vidéo en macroblocs de 16x16 pixels et applique ensuite
un quantificateur sur chaque macrobloc. Plus le quantificateur est bas, meilleure
est la qualité et plus le débit est grand. La méthode utilisée par
l'encodeur pour déterminer quel quantificateur utiliser pour un macrobloc donné
varie et est très configurable. (ceci est une simplification
à l'extrême du processus, mais il est utile de comprendre le principe de base).
</para>
<!-- FIXME -->
<para>
Lorsque vous spécifiez un débit constant, le compresseur vidéo codera la vidéo
en laissant de côté les détails, et ceci, d'autant plus
que le bitrate sera petit. Si la taille du fichier vous importe peu,
vous pouvez fixer un débit contant et infini. (En pratique, cette
valeur aura une limite haute dans les 10000Kbit). Sans réelle
restriction de débit,
<systemitem class="library">libavcodec</systemitem> utilisera le plus
Lorsque vous spécifiez un débit constant, le codec vidéo encode la vidéo
en excluant les détails autant qu'il le faut et aussi peu que possible
de façon à rester en dessous du débit spécifié.
Si la taille du fichier vous est vraiment égale, vous pourriez aussi bien
fixer un débit constant infini (en pratique, dela signifie une valeur assez
haute pour ne pas poser de limites, tel que 10000Kbit). Sans réelle
restriction de débit, le codec utilisera le plus
bas quantificateur possible pour chaque macrobloc (tel que spécifié par
<option>vqmin</option>, qui vaut 2 par défaut).
Si vous spécifiez un débit si petit que <systemitem class="library">
libavcodec</systemitem> doit utiliser un quantificateur plus haut,
alors vous êtes certainement en train de massacrer la qualité de votre
vidéo. En général, vous devriez éviter le CBR si vous vous souciez de
<option>vqmin</option> pour <systemitem class="library">libavcodec</systemitem>,
qui vaut 2 par défaut). Dès que vous spécifiez un débit suffisament bas pour
que le codec soit forcé d'utiliser un quantificateur plus grand, vous ruinez
très certainement la qualité votre vidéo. Pour éviter ça, vous devriez probablement
réduire la résolution de votre vidéo en suivant la méthode décrite plus tard
dans ce guide.En général, vous devriez éviter le CBR si vous vous souciez de
la qualité.
</para>
<para>
Avec un quantificateur constant <systemitem class="library">libavcodec</systemitem> utilise
le même quantificateur, spécifié par l'option <option>vqscale</option>, sur chaque macrobloc.
Si vous voulez un rip de la meilleure qualité possible, cette fois encore en ignorant
le débit, vous pouvez utiliser <option>vqscale=2</option>. Cela donnera le même débit
et le même PSNR (Peak Signal-to-Noise Ratio, rapport signal sur bruit de crête)
que le CBR avec <option>vbitrate</option>=infini et la valeur de <option>vqmin</option> par
défaut (2).
Avec un quantificateur constant, le codec utilise
le même quantificateur (spécifié par l'option <option>vqscale</option> pour
<systemitem class="library">libavcodec</systemitem>) sur chaque macrobloc.
Si vous voulez un encodage de la meilleure qualité possible, cette fois encore
en ignorant le débit, vous pouvez utiliser <option>vqscale=2</option>. Cela
donnera le même débit et le même PSNR (Peak Signal-to-Noise Ratio, rapport signal
sur bruit de crête) que le CBR avec <option>vbitrate</option>=infini et la valeur
par défaut de <option>vqmin</option> : 2.
</para>
<para>
Le problème de la quantification constante est, qu'elle utilise le quantificateur
demandé même si le macrobloc n'en a pas besoin. En fait, il doit être possible
d'utiliser un quantificateur plus haut sur un macrobloc sans sacrifier de la
qualité visuelle. Pourquoi gaspiller des bits avec un quantificateur inutilement
Le problème avec la quantification constante est que cela utilise le quantificateur
spécifié que le macrobloc en ait besoin ou non. En fait, il doit être possible
d'utiliser un quantificateur plus haut sur un macrobloc sans sacrifier la
qualité visuelle. Pourquoi gaspiller les bits avec un quantificateur inutilement
bas ? Votre microprocesseur a assez de ressources car il a le temps, mais votre
disque lui a une taille fixée.
disque lui a une taille limitée.
</para>
<para>
Avec l'encodage deux passes, la première passe va ripper le film comme
en CBR, mais va garder un journal des propriétés de chaque trame. Ces données
Avec l'encodage deux passes, la première passe va encoder le film comme
en CBR, mais va garder un journal des propriétés de chaque image. Ces données
sont ensuite utilisées pendant la seconde passe de façon à choisir intelligemment
quels quantificateurs utiliser. Lors des scènes d'action rapide ou celles ayant
beaucoup de détails, des quantificateurs plus élevés seront utilisés. Pendant les
scènes avec peu de mouvements ou avec peu de détails, ce sera des quantificateurs
plus bas.
beaucoup de détails, des quantificateurs plus élevés seront probablement utilisés.
Pendant les scènes avec peu de mouvements ou avec peu de détails, ce sera
des quantificateurs plus bas. Normalement, la quantité de mouvement est bien plus
importante que la quantité de détail.
</para>
<para>
Si vous utilisez <option>vqscale=2</option>, alors vous gaspillerez des bits.
Si vous utilisez <option>vqscale=3</option>, vous n'aurez pas la meilleure
qualité de rip. Supposez que vous ripiez un DVD avec <option>vqscale=3</option>,
et que le résultat soit 1800Kbit. Si vous faites un encodage en deux passes avec
<option>vbitrate=1800</option>, la vidéo produite aura une
<emphasis role="bold">meilleure qualité</emphasis> pour le <emphasis role="bold">même débit</emphasis>.
Si vous utilisez <option>vqscale=2</option>, alors vous gaspillez des bits.
Si vous utilisez <option>vqscale=3</option>, vous n'avez pas la meilleure
qualité d'encodage. Supposez que vous encodez un DVD avec
<option>vqscale=3</option>, et que le résultat est 1800Kbit/s. Si vous faites
un encodage en deux passes avec <option>vbitrate=1800</option>, la vidéo produite
aura une <emphasis role="bold">meilleure qualité</emphasis> pour le
<emphasis role="bold">même débit</emphasis>.
</para>
<para>
Maintenant que vous êtes convaincu que l'encodage deux passes est la bonne méthode,
la vraie question est maintenant de savoir quel débit utiliser. Il n'y a pas de réponse
toute faite. Idéalement, vous devriez choisir un débit offrant un compromis entre
qualité et taille de fichier. Cette valeur varie selon la source vidéo.
la vraie question est maintenant de savoir quel débit utiliser. Il n'y a pas de
réponse toute faite. Idéalement, vous devriez choisir un débit offrant un compromis
entre qualité et taille de fichier. Cette valeur varie selon la vidéo source.
</para>
<para>
Si la taille ne compte pas, un bon point de départ pour un rip de très haute
qualité est environ 2000kbps, plus ou moins 200kbps.
Pour les vidéos comportant beaucoup d'actions ou de détails, et/ou si vous avez
Si la taille ne compte pas, un bon point de départ pour un encodage de très haute
qualité est environ 2000kbit/s plus ou moins 200kbit/s.
Pour les vidéos comportant beaucoup d'actions ou de détails ou si vous avez
de très bon yeux, vous pouvez choisir 2400 ou 2600.
Pour certains DVDs, vous pourrez ne pas voir de différence à 1400kbps. C'est une bonne
idée que d'essayer sur des scènes avec différents débits pour se rendre compte.
Pour certains DVDs, vous pourriez ne pas voir de différence à 1400kbps. C'est une
bonne idée que d'essayer sur des scènes avec différents débits pour se rendre
compte.
</para>
<para>
Si vous avez fixé une taille limite, alors il faudra se livrer à un petit calcul
pour obtenir le débit souhaité. Mais avant cela, il faudra définir l'espace que
vous réserverez aux piste(s) audio et vous devrez <link linkend="menc-feat-dvd-mpeg4-audio">
les ripper</link> en premier.
Si vous avez fixé une taille limite, alors il faudra d'une certaine façon calculer
le débit. Mais avant cela, il faudra définir l'espace que
vous réservez aux piste(s) audio et vous devrez <link linkend="menc-feat-dvd-mpeg4-audio">
les encoder</link> en premier.
Vous pourrez alors calculer le débit souhaité avec l'équation suivante :
<systemitem>Débit = (taille_fichier_final_en_Mo - taille_fichier_son_en_Mo) *
1024 * 1024 / durée_en_secondes * 8 / 1000</systemitem>
Par exemple, pour ramener deux heures de films sur un CD de 702Mo avec une piste
son de 60Mo, le débit vidéo sera alors de :
<systemitem>(702 - 60) * 1024 * 1024 / (120*60) * 8 / 1000 = 740kbps</systemitem>
<systemitem>(702 - 60) * 1024 * 1024 / (120*60) * 8 / 1000 = 740kbit/s</systemitem>
</para>
</sect2>
@ -1777,7 +1782,7 @@ Notez l'usage des options <option>ilme</option> et <option>ildct</option>.
<sect3 id="menc-feat-telecine-ident-progressive">
<title>Progressive</title>
<para>
Les vidéos progressives ont été filmées initialement à 24000/1001 fps et stockées
Les vidéos progressives ont été filmées initialement à 24000/1001 images par seconde et stockées
sur le DVD sans altération.
</para>
@ -1785,7 +1790,7 @@ Notez l'usage des options <option>ilme</option> et <option>ildct</option>.
Quand vous lisez un DVD en progressif dans <application>MPlayer</application>,
la ligne suivante sera affichée dès le début de la lecture :
<screen> demux_mpg: 24000/1001 fps progressive NTSC content detected, switching framerate.</screen>
<screen> demux_mpg: 24000/1001 images par seconde progressive NTSC content detected, switching framerate.</screen>
Dorénavent, demux_mpg ne devrait jamais dire qu'il trouve
&quot;une vidéo NTSC à 30000/1001 images par secondes.&quot;
@ -1908,7 +1913,7 @@ Notez l'usage des options <option>ilme</option> et <option>ildct</option>.
</para>
<para>
Vous devriez aller voir la section &quot;30000/1001 fps NTSC&quot; afin d'être
Vous devriez aller voir la section &quot;30000/1001 images par seconde NTSC&quot; afin d'être
sûr que c'est vraiment du téléciné, et pas seulement de l'entrelacé.
</para>
</sect3>